🔗 LinkShare

🤖 : EDF a annoncé un partenariat cloud, en choisissant deux fournisseurs français : BLEU et S3NS. Ces deux acteurs en cours de certification avec la norme SecNumCloud 3.2, garantissant la sécurité et le respect du territoire européen. Cette initiative s'inscrit dans un contexte de relance nucléaire, visant à protéger les données sensibles tout en améliorant la gestion et l'analyse des volumes de données croissants. EDF combine désormais son infrastructure interne, S3NS et BLEU ainsi qu’un stockage public restant dédié aux informations non sensibles. Cette approche permet une sécurité adaptée à chaque niveau de sensibilité des données, marquant une avancée significative vers une souveraineté numérique renforcée.

🤖 : Coca-Cola poursuit sa tradition de créer des publicités de Noël emblématiques en utilisant cette année l'intelligence artificielle pour son spot intitulé « Create Real Magic ». Malgré la nostalgie des campagnes passées, cette nouvelle campagne, qui met en scène des œuvres générées par des fans via une plateforme dédiée, a suscité de vives critiques sur les réseaux sociaux pour son aspect « sans âme » et impersonnel. L'entreprise défend sa démarche en affirmant vouloir célébrer la créativité humaine amplifiée par l'IA, mais les consommateurs restent sceptiques, craignant une nouvelle dérive vers la déshumanisation de la magie des fêtes. La controverse soulève des questions sur l'équilibre entre innovation technologique et authenticité émotionnelle durant la saison des fêtes.

🤖 : L'Assemblée nationale française a décidé de doubler la taxe GAFA, passant le taux de 3 à 6% du chiffre d'affaires des géants du numérique en 2026, pour générer environ 1,5 milliard d'euros supplémentaires. Cette mesure vise à lutter contre l’optimisation fiscale des entreprises comme Apple, Google, Meta et Amazon, dont certaines échappent encore à la taxation en raison de seuils élevés. Cependant, cette décision suscite des tensions internationales, notamment avec les États-Unis, où Donald Trump menace des représailles commerciales. En parallèle, des acteurs comme Criteo et Leboncoin ne sont pas concernés. Le débat s’intensifie sur l’équilibre entre fiscalité numérique et compétitivité économique.

🤖 : Common Crawl, une base de données non lucrative regroupant des téraoctets de contenu web, est au centre de controverses avec les éditeurs de presse et les entreprises d'IA générative. Critiquée pour avoir archivé des millions d'articles derrière paywalls, souvent en contournant les protections mises en place, la plateforme défend sa transparence et ses méthodes de crawling respectueuses des robots.txt. Cependant, des lobbys comme l'Alliance de la presse d'information générale (APIG) et le SEPM ont obtenu le retrait de contenus de 81 éditeurs français, accusant Common Crawl de contournement des droits d'auteur. En parallèle, des accords financiers sont en cours entre des organismes de presse et des géants de l'IA comme OpenAI et Google, soulevant un enjeu économique majeur pour les médias, qui voient leur contenu utilisé sans restriction totale dans l'entraînement des modèles.

🤖 : Depuis un an, le ministère de la Culture français teste les modèles d’intelligence artificielle à l’aveugle via une plateforme en ligne, où des internautes jugent leur pertinence selon des critères comme la créativité et la précision. Contrairement aux classements établis par des sites comme Hugging Face ou LMArena, ce classement français met en avant des modèles de Mistral, notamment Medium-3.1. Le podium est complété par les modèles Gemini de Google, tandis que ChatGPT se classe en 7e position avec gpt-oss-120b, malgré sa popularité. Ces résultats reflètent les préférences subjectives des utilisateurs et sont accompagnés d’un intervalle de confiance pour évaluer la fiabilité. Le ministère précise que le classement n’est pas une recommandation officielle, mais il met en lumière des biais potentiels liés aux origines et aux méthodes de conception des IA, comme celles de Mistral.

🤖 : Google a annoncé le projet Suncatcher, visant à déployer des data centers dédiés à l’intelligence artificielle en orbite terrestre basse, exploitant l’exposition solaire constante pour une production d’énergie quasi ininterrompue. Ce projet, qui vise à surmonter les défis techniques liés aux radiations cosmiques et à la gestion thermique, repose sur des puces TPU de la troisième génération, testées avec succès dans un accélérateur de particules. Bien que des obstacles importants restent à résoudre, notamment en termes de fiabilité et de bande-passante, Sundar Pichai affirme que les lois physiques et économiques ne constituent pas de barrières insurmontables. Google prévoit de lancer deux prototypes d’ici 2027, tandis que d’autres acteurs comme Nvidia, SpaceX, ainsi que la Chine et l’Europe, explorent également cette voie.

🧔🏻‍♂️ : Toujours plus…

🤖 : Amazon a envoyé une mise en demeure à la startup Perplexity, accusant son navigateur agent Comet d'effectuer des achats sur la plateforme sans transparence, ce qui viole les conditions d'utilisation d'Amazon. Amazon reproche à Perplexity de ne pas identifier clairement son agent IA lors des transactions, ce qui lui permet de contourner les systèmes de sécurité et de collecter des données potentiellement sensibles. La société critique également l'impact négatif sur l'expérience utilisateur et la confidentialité, tout en soulignant que les fonctionnalités d'achat automatisées pourraient nuire aux revenus publicitaires d'Amazon. Parallèlement, Perplexity dénonce une hypocrisie, affirmant que l'IA devrait avoir les mêmes droits et responsabilités que les utilisateurs, et que les données restent locales. Cette situation soulève des questions sur l'équilibre entre innovation, confidentialité et contrôle utilisateur dans le paysage numérique.

🤖 : Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur le fonctionnement de l'algorithme de TikTok, suite aux accusations du député Arthur Delaporte, président d'une commission parlementaire sur les effets psychologiques de TikTok sur les mineurs. La procureure Laure Beccuau a été saisie pour des soupçons d'infractions pénales, notamment liées à la promotion du suicide et à l'exploitation de données pour des activités illicites. L'enquête, confiée à la brigade de cybercriminalité de Paris, examinera notamment les risques liés à la diffusion de contenus dangereux et au respect des obligations de notification. TikTok, qui a déjà été confrontée à des critiques et à des mesures réglementaires, affirme avoir mis en place des outils de sécurité pour protéger les jeunes, tout en reconnaissant que 0,15 % de ses utilisateurs ont exprimé des signes de planification suicidaire. Cette affaire s'inscrit dans un contexte plus large où les plateformes numériques et les IA sont de plus en plus scrutées pour leur rôle dans la santé mentale des utilisateurs.

🤖 : OpenAI fait face à des controverses juridiques alors que son navigateur IA, Atlas, évite systématiquement d'accéder à certains contenus, notamment ceux du New York Times et de PCMag, en raison de litiges en cours. Contrairement aux méthodes habituelles, Atlas contourne ces restrictions en agrégeant des informations provenant de sources secondaires, parfois inexactes ou non autorisées, pour répondre aux requêtes des utilisateurs. Cette pratique soulève des préoccupations majeures pour les éditeurs, qui ne peuvent plus distinguer entre les requêtes humaines et celles des IA, et qui sont également vulnérables aux paywalls et à la diffusion de fausses informations. Les navigateurs IA comme Atlas et Comet agissent désormais de manière transparente similaire à celle des utilisateurs classiques, rendant difficile leur blocage et mettant en péril la protection des contenus en ligne.

🤖 : Le 3 novembre 2025, Microsoft a révélé une nouvelle forme de porte dérobée nommée SesameOp, qui utilise l'API OpenAI pour établir une communication furtive et contrôler des systèmes compromis. Cette attaque, découverte en juillet 2025, repose sur l'exploitation de l'API Assistants d'OpenAI, qui permet aux attaquants de transmettre des commandes cryptées et chiffrées via un trafic HTTPS légitime, rendant la détection difficile. L'API, prévue pour être désactivée en août 2026, a été temporairement suspendue par OpenAI après que des chercheurs aient identifié son utilisation malveillante. Microsoft et OpenAI ont collaboré pour identifier et supprimer les clés suspectes, soulignant la nécessité d'une vigilance accrue face aux nouvelles techniques de cyberattaque.

🤖 : Google a retiré son modèle d'IA Gemma d'AI Studio après que celui-ci ait généré des accusations diffamatoires et mensongères contre la sénatrice Marsha Blackburn, notamment en lui attribuant une accusation de viol et en fournissant des "preuves" falsifiées. Initialement conçu pour les développeurs et non destiné à l'interaction publique, Gemma a échappé à une vérification des faits, ce qui a conduit à une crise de réputation. Face aux critiques et à la demande de Marsha Blackburn, Google a limité l'accès à Gemma aux développeurs uniquement, tout en reconnaissant que des efforts sont en cours pour améliorer la fiabilité de ses modèles. Ce retrait souligne les défis persistants liés aux hallucinations dans l'IA et la nécessité urgente de solutions éthiques et techniques pour garantir la sécurité des outils d'intelligence artificielle.

🤖 : Le 29 octobre, la Commission européenne a officiellement lancé le DC-EDIC (Digital Common EDIC), un consortium numérique européen créé par la France, l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Italie, avec Paris comme siège. Ce nouvel EDIC vise à simplifier et accélérer les projets multinationaux en regroupant ressources, expertises et financements des États membres, tout en assurant la coordination avec les communautés européennes. Il doit promouvoir des biens communs numériques dans l’infrastructure, les services de données et l’administration publique connectée, en favorisant des technologies ouvertes, interopérables et durables, notamment dans l’IA, le cloud et les réseaux sociaux. Le DC-EDIC agira comme un guichet unique pour les financements européens, offrira soutien juridique et technique, et facilitera l’adoption des solutions au sein des administrations et du secteur privé. Bien que les détails sur ses ressources et son influence restent flous, le DC-EDIC est perçu comme un catalyseur pour une Europe numérique plus ouverte, compétitive et souveraine, avec l’engagement de ses membres fondateurs et d’autres pays comme l’Allemagne et l’Italie, qui y voient des leviers pour industrialiser leurs innovations numériques.